Les Réenchanteurs Associés

Les sélections vidéo des Réenchanteurs Associés

Rubrique consacrée au réenchantement, à l'expression de la vie dans ce qu'elle a de merveilleux, d'unique, d'édifiant, afin que nous choisissions notre camp : celui des veilleurs de valeurs et des passeurs de lumière et d'espérance. Quelques minutes pour prendre le temps de vivre, pour renouveler son regard sur le précieux de la vie, pour renouer avec les simplicités originelles hors desquelles il n'est point de plénitude possible.
À bon réenchanteur, salut !

ATTENTION, ÉCOUTE :

Pourquoi cours-tu ? Qu'as-tu fait de ta capacité d'émerveillement ?
Une incroyable moralité sur la disponibilité intérieure dans la vie quotidienne…
Joshua Bell avec la complicité de Gene Weingarten - Une expérience renversante du Washington Post
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Regardez bien ce montage-photo (paradoxalement sans musique) jusqu'à son terme, moralité comprise : vous allez être sidéré ! Mais n'oubliez pas de vous demander, au terme de cette séquence : « Et moi, dans pareille situation, comment aurais-je réagi ? » Cette scène s'est authentiquement déroulée, le 12 janvier 2007, à une heure de pointe le matin dans le hall d'une station de métro à Washington. À noter qu'au terme de ces trois quarts d'heure de “musique de rue”, il n'y eut aucune réaction, aucun applaudissement. Cette expérience et surtout l'article qui fut publié valurent à son auteur, le journaliste Gene Weingarten, un Prix Pulitzer en 2008. On ne manquera pas bien sûr de se réjouir de la réaction spontanée, et comme épidermique, du petit enfant de trois ans, non encore formaté par les émerveillements ou les indifférences de circonstance, et à la sensibilité assez pure pour s'affranchir du quant-à-soi des voyageurs happés par leur train-train quotidien, et pour reconnaître le prodige au sein de l'ordinaire… Ce lien est dû à l'amicale complicité de l'artiste breton Marc Chaubaron, un Réenchanteur Associé, que nos abonnés assidus reconnaîtront comme l'auteur du personnage facétieux et déjà légendaire de Clotilde. Clotilde, qui déclare bien à propos, comme pour éclairer le sens de l'expérience ici présentée : « C'que les gens y z'admirent, c'est pas l'talent… c'est l'succès ! »
La contagion de la charité
Life vest inside - “Because kindness keeps the world afloat”
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Êtes-vous de ceux qui pensent que nous vivons dans un monde impitoyable, et que la première attitude à adopter est de ne pas se laisser marcher sur les pieds ? Ou bien pensez-vous que c'est précisément du fait que le monde est impitoyable qu'il faut y semer des bonnes actions pour l'assouplir, l'humaniser, le rendre plaisant à vivre ? Si vous optez pour la seconde option, c'est que vous connaissez le pouvoir des petites bonnes actions. Vous avez l'âme assez pure et naïve pour imaginer qu'une bonne action va engendrer une autre bonne action et que, par enchaînement, toutes ces bonnes volontés successives vont permettre l'éclosion d'un monde meilleur, dominé par l'attention, la gentillesse et le respect d'autrui. Par une succession de séquences anecdotiques, cette vidéo nous présente le monde tel qu’il pourrait être si l’on osait l’altruisme, par un petit geste né d'une simple attention à l’autre… Puissions-nous ressentir à notre tour ce pressant besoin d'élan fraternel, déployer cette capacité en nous de donner gratuitement, qui est capable de transfigurer notre quotidien ! Même sans que nous le sachions, un geste d’entraide va en réveiller un autre, qui lui-même…etc. C’est ce qu’on appelle la chaîne vertueuse, ou la contagion de la charité, que Raoul Follereau ou l’Abbé Pierre ambitionnaient de réveiller pour changer le monde… Essayez à votre tour, au cœur même de votre quotidien ! Cette vidéo nous a été transmise par Sébastien Garagnon.
Plus proches qu'on ne croit, plus frères qu'on l'imagine…
Vidéo de sensibilisation au racisme.
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Dans la salle d'attente d'un hôpital, une famille refuse de s'assoir à coté d'une personne à cause de sa couleur de peau, et pourtant il vont bientôt découvrir que cette personne vaut de l'or...
Le plus vibrant des plaidoyers !
L'inoubliable éloquence d'une jeune fille de 16 ans…
Alma Adilon Lonardoni - Lauréate du Concours de plaidoirie (Memorial de Caen)
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Les dix minutes d’éloquence de cette jeune lycéenne vont vous bouleverser. Alma Adilon Lonardoni vient de remporter le concours de plaidoierie organisé par le Mémorial de Caen sur le thème : « Il fait si bon vieillir… » Elle a choisi pour thème le bout du bout de la vie, celui que nous redoutons tous, et elle l'a transcendé, sans théâtralité, avec sobriété et passion, avec un maintien et une sincérité exemplaires, et une sidérante maturité. Sans le moindre papier, d’une voix étonnamment juste, elle rapporte sans pathos ce qui est tout simplement indigne d’une société dite développée. Voici la bien belle révélation d’une toute jeune fille de seize ans — de cette génération dont on dit qu’elle n’a d’intérêt que pour le high-tech, la communication fast-food, le plaisir et la fascination consumériste — qui manifeste une bouleversante sensibilité pour la dignité de la vie “jusqu’au bout”. Alma n’a que seize ans. Elle sait écrire, dire, transmettre, vibrer, émouvoir, aimer. Son apparente fragilité cache une force de conviction étonnante. Sa beauté intérieure claque à chaque conviction comme un drapeau sur le champ d’honneur. Elle est belle et enflammée comme savent l’être les passionaria, capables de défendre des causes qui ne les concernent pas directement, et qui semblent prêtes à déplacer des montagnes. Sa victoire va permettre à Alma de partir à New-York visiter le siège de l’ONU. Alma, tu es magnifique, on a besoin de petits bouts de femme comme toi pour changer le monde ! Extraits de son éloquente plaidoirie : « Aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, j’accuse la société de reléguer ses pères, ses mères aux oubliettes. Je pense qu’il est indigne de notre société d’avoir à ce point honte de ses vieux devenus inutiles (…) Je pense qu’il est inacceptables que ces personnes soient considérées comme des enfants voire comme des objets. Car c’est nous qui sommes les enfants, Mesdames et Messieurs, nous qui leur devons tout. Nous avons été protégés par nos parents durant toute notre enfance. Maintenant que nous n’en avons plus besoin, que les rôles pourraient être échangés, pourquoi prendre la peine de leur rendre la pareille ? Comment peut-on penser qu’une personne qui vieillit n’a plus rien à nous apporter ? Un regard autre, qui a connu d’autres valeurs et qui a su acquérir une sagesse particulière, ne nous est-il plus nécessaire ? N’a-t-on pas besoin de se remettre en question auprès d’une simplicité revendiquée par ces personnes ? (…) Pays des Droits de l’Homme ! Il est beau le pays des Droits de l’Homme ! pas même capable de respecter ses racines. Notre belle patrie, qui se veut au plus haut degré de la civilisation, également dans la manière dont elle fait respecter ses lois (et ses droits, cela va sans dire), on oublie peu à peu que tout ce qui constitue les anciennes coutumes n’est pas bon à jeter. Les coutumes amérindiennes, par exemple, parce qu’elles ont su conserver leur sens du respect traditionnel, me paraissent hautement plus louables que celles de notre société actuelle. Dans la tradition amérindienne, le vieux sage est capable d’enchanter, de favoriser le rêve, de deviser à voix haute, d’initier, de transmettre, de conseiller, de montrer le chemin, de rendre compte de l’histoire… De notre côté ? Aujourd’hui, une personne qui vieillit, perd de son efficacité et de son utilité, elle est “amoindrie” ; c’est là le seul statut qu’on lui reconnaisse. Comment accorder son estime à quelqu’un à qui on refuse seulement l’écoute ? Mais le plus dérangeant sans doute, c’est que la vieillesse soit vue comme une échéance cruelle et insurmontable, comme une épreuve douloureuse et non plus comme une étape naturelle de la vie d’un homme. (…) Aujourd’hui je demande, Mesdames et Messieurs, au nom de tous ceux qui souffrent depuis trop longtemps, que bien-être et traitement respectueux ne soient plus des services qui se monnaient, mais qu’ils soient accessibles à tous. Je demande à ce que maison de retraite ne soit plus synonyme d’hospice ni de mouroir, mais de lieu d’accueil solidaire et fraternel. Je demande la dignité. » Nous remercions vivement Raymond Voitoux, qui nous a transmis ce lien.
Transformer la rue…
Trois jeunes allemands font une surprise à un SDF…
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Comment transformer l'indifférence de la foule à l'égard d'un SDF ? Trois jeunes allemands talentueux autant que généreux, ont une attitude touchante en improvisant un petit spectacle de rue, qui retiendra l'attention des passants, au profit du pauvre. Il est ainsi des initiatives simples et spontanées, de nature à métamorphoser la relation entre les gens. Cette vidéo nous a été transmise par un petit réenchanteur plein de vie, Vincent Garagnon.