Rubrique consacrée au réenchantement, à l'expression de la vie dans ce qu'elle a de merveilleux, d'unique, d'édifiant, afin que nous choisissions notre camp : celui des veilleurs de valeurs et des passeurs de lumière et d'espérance. Quelques
minutes pour prendre le temps de vivre, pour renouveler son regard sur le précieux de la vie, pour renouer avec les simplicités originelles hors desquelles il n'est point de plénitude possible.
À bon réenchanteur, salut !
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« (…) Un jour tu passes la frontière
D’où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu’importe et qu’importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon
Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l’enfance de tes yeux (…) »
Se faire petit
Une ode à la délicatesse de l'enfance - dit par François Garagnon
Janusz Korczak - Extrait de « Quand je redeviendrai petit »
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Une jolie invitation à considérer la délicatesse de sentiments des “petits”…
Ce texte nous a été transmis par Joël Bergeot, fidèle réenchanteur associé.
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Clarissa Pinkola Estés, l'auteur de cette ode à la liberté intérieure, est née le 27 janvier 1945 au Mexique, et a grandi aux États-Unis, dans une famille d'origine hongroise qui l'a adoptée. Elle est diplômée en ethnologie et en psychologie clinique. Elle est conteuse et psychanalyste. On lui doit plusieurs ouvrages, portant notamment sur les grands archétypes féminins qu'elle explore dans un livre intitulé “Femmes qui courent avec les loups” publié en 1992. Elle a aussi écrit “Le Jardinier de l'Eden” et “Le Don de l'histoire”.
Melina Deva rehausse ce texte avec sa voix flûtée et rieuse, aux accents délicieusement ingénus et pleins d'un charme tout enfantin.
« Tous les enfants ont une vie secrète à l’écart des adultes. Alors, en été comme sous la neige, qu’importe ! je me glissais jusqu’à l’une des vertes salles du trône de la forêt et là, je défaisais les mille et un lacets des chaussures de fer, ouvrais leur dessus, montant affreusement dur et quittais ces chaussures d’une tonne capables de tuer un mulet d’un coup de pied. Et puis, je restais assise, en chantonnant des chansonnettes, tandis que mes pieds écoutaient en s’agitant (…) Ce dont avait surtout besoin mon âme : les enjambées, les allures, les démarches les plus importantes n’ont jamais été… réparées. Je crois qu’enfin le moment est venu, et sans avoir consulté le moindre médecin, d’aller moi aussi pieds nus, aussi souvent que possible, afin d’entendre et de voir pleinement. Quand une personne vit pleinement, les autres en font autant… »
« Vous allez tressaillir de choses qu'on n'a pas dites… »
dit par François Garagnon
« Ne fermez pas vos portes » - Poème de Walt Whitman (Feuilles d'herbe)