Les Réenchanteurs Associés

Les chroniques sonores des Réenchanteurs Associés

Rubrique consacrée au réenchantement, à l'expression de la vie dans ce qu'elle a de merveilleux, d'unique, d'édifiant, afin que nous choisissions notre camp : celui des veilleurs de valeurs et des passeurs de lumière et d'espérance. Quelques minutes pour prendre le temps de vivre, pour renouveler son regard sur le précieux de la vie, pour renouer avec les simplicités originelles hors desquelles il n'est point de plénitude possible.
À bon réenchanteur, salut !

PAROLES MYSTIQUES :

Dieu, le nom de quelqu'un qui a des milliers de noms…
Lu par Leili Anvar
« Souveraineté du Vide » de Christian Bobin -
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Une approche poétique et primesautière de Dieu.
Contagieux de la joie !
Texte de Madeleine Delbrêl lu par François Garagnon
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« (…) Que de cette leçon de bonheur, des étincelles nous mordent, nous investissent, nous envahissent. (…) que nous courions les rues de la ville, nous longions les vagues des foules, contagieux de la béatitude, contagieux de la joie. »
Ce qui est remarquable chez les saints, c'est leur bon sens !
27/01/2007 - Une approche inattendue de la sainteté
Extrait d'interview de Christian Bobin dans l'émission de KTO “Visages inattendus de personnalités”
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« QUAND JE SERAI GRAND, JE ME MARIERAI AVEC SAINTE THÉRÈSE D'AVILA, OU AVEC SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX. J'HÉSITE. » « L'absolu se trouve dans le détail, dans l'attention, le soin porté aux petits détails. Or, les saints sont remarquables d'acuité et de regard. Ce que je trouve chez eux, ce n'est pas l'extraordinaire, c'est l'ordinaire de la vie, c'est le plus ordinaire. Leur regard est absolument aiguisé et étincelant sur notre vie de simples mortels. » « La sainteté, on peut l'entendre comme la vie la moins perdue qui soit, la plus aimante qui soit. Je crois que chacun de nous est appelé à avoir cette vie-là, là où il est. Chacun de nous. » « La sainteté, c'est ne plus pouvoir choisir. Ne plus pouvoir choisir, c'est accepter ce qu'on vous a donné (…) On est très malheureux quand on peut choisir entre beaucoup de choses. La tête nous tourne, et on a plus de chance d'être malheureux. » « La vie la plus heureuse, c'est celle qui a accepté une fois pour toutes d'avoir très peu de maîtrise sur les événements ».
« Je t'ai passionnément aimée »
La conversion passionnée de Saint-Augustin
Saint Augustin (Les Confessions, I) - dit par François Garagnon
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Augustin d'Hippone (354-430 ap. JC) était un philosophe et théologien chrétien de l’Antiquité tardive, évêque d’Hippone, et un écrivain berbère, né d'un père citoyen romain et d'une mère berbère, sainte Monique. Il est l’un des principaux pères de l’Église latine et l’un des 33 docteurs de l’Église. Les catholiques le fêtent le 28 août, anniversaire de sa mort. Ecrivain fécond et actif, il déploie une intense activité de prédicateur, d'organisateur des communautés et de lutte contre les hérésies. La doctrine d'Augustin s'appuie sur la foi en Dieu mais ne combat pas la raison. Elle est une méditation de l'intelligence sur la création, le bien et la vertu. Les livres de saint Augustin sont de nos jours autant lus par les esprits religieux que par les philosophes laïcs. Celui qui disait que « la seule mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure » nous montre ici la folle prodigalité de son élan de foi, cette manière de se jeter dans les eaux vives de Dieu pour n'avoir plus jamais soif !
« Tu étais avec moi, mais je n'étais pas avec toi »
La rencontre éblouie de Dieu par Saint Augustin
Saint Augustin (Les Confessions, II) - dit par François Garagnon
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Les Confessions est une œuvre autobiographique d'Augustin d'Hippone, écrite entre 397 et 398, alors qu'il avait 45 ans et qu'il était baptisé depuis dix ans. Il raconte sa quête de Dieu. Son but est double : avouer ses péchés et ses fautes directement à Dieu (confession au sens chrétien) mais aussi proclamer la gloire de Dieu. La vie d'Augustin fut d'abord une vie de larcins et de péchés, de désordres et de débauches, d'amours impures, d'égarements du cœur et de l'esprit. Augustin comprend peu à peu que l'être humain est incapable de se tourner vers le bien sans la grâce divine, après une relecture du verset de saint Paul : « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu ? ». On remarquera dans ce texte, l'éblouissement ressenti par le sensuel que fut Augustin, et qui a besoin de convier tous ses sens pour découvrir en puissance guérissante et en plénitude l'onction divine, la présence de Dieu. Oui, les cinq sens sont sollicités, apaisés, réparés dans leur finesse perceptive au terme de ce sublime aveu d'amoureuse dépendance qui présente la foi dans le faisceau d'une expérience tout à la fois charnelle et mystique.
La Main de l'Ange
Salutation de Noël
Fra Angelico - dit par François Garagnon
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Dans ce texte merveilleux, Fra Angelico nous invite à contempler le monde sous son enveloppe et ses apparences. Il nous révèle ainsi que le Ciel est déjà là, si nous apprenons à regarder. En ces temps de Noël, cette sagesse divine vient nous rappeler bien à propos que les vraies joies ne sont pas celles qu'offrent le monde, ses fêtes éphémères et ses artifices. « En ces jours de Noël, je vous salue, non pas exactement à la manière dont le monde envoie ses salutations, mais avec la prière. Que pour vous, maintenant et à jamais, le Jour se lève et les ombres s’enfuient !… »