Voici, pleine de saveur et d’intrigues, la belle histoire d’un modeste compagnon-artisan qui décide d’accomplir secrètement son chef d’œuvre. Entre la beauté pure de l’amour et le suspense lié au défi de l’artiste, s’intercalent les pittoresques rumeurs de la vie de village. Le dénouement inattendu est dédié à tous ceux qui croient avec autant d’intensité qu’on désire. En arrière-plan, ce récit nous livre l’une de ces pierres philosophales qui aurait fait le bonheur d’un Michel-Ange, d’un moine zen ou d’un Père du Désert. De fait, le chef d’œuvre auquel se consacre le héros de ce récit est celui poursuivi par tout être en quête d’un sens à la vie et d’une forme à sa destinée : c’est de sculpture intérieure qu’il s’agit.
Le second texte inclus dans ce volume (Le Vagabond-Dieu) est une allégorie consacrée à la divine pauvreté franciscaine. Un style qui oscille entre la parabole mystique et la fable onirique pour mieux évoquer la Présence.
Une histoire symbolique d’une extraordinaire portée : « N’oublie pas que ton destin est déjà contenu dans le marbre de la vie, mais que c’est à toi qu’il appartient de lui donner forme et d’en faire surgir quelque chose qui ressemble à une sculpture. A la mesure de ton talent et à la grâce de Dieu. »